Java - Janv/fev 2011

Vendredi 21/01/2011 – JEDDAH 

Sans alcool, la fête est plus folle. Mon royaume pour une pinte et une Marlboro.

Samedi 22/01/2011 – BOGOR
Débuter une heure au sud de Jakarta n’aura pas changé la donne. Le petit village romantique a fait la jonction avec la grande ville et l’intérêt du lieu reste quelque peu énigmatique. Une journée néanmoins utile afin d’éviter l’hydrocution javanaise.

 

Dimanche 23/01/2011 – BANDUNG 

Toujours pas dans le rythme. Les journées mangées par les transports n’ont jamais été très productives mais tout ceci est formidablement aléatoire. Demain, c’est organisation et discipline … à peu de choses prés.

  

Lundi 24/01/2011 – BANDUNG

En progrès, avec la satisfaction d’avoir reçu tout ce que Bandung avait à offrir. Un gros regret quand même de ne pas avoir vu les Vikings mettre l’ambiance au stade

local.

    

Mardi 25/01/2011 – CIREBON

Direction Nord/Nord-Est. Cinq heures de Bus et une interminable ligne droite … pas inintéressante.

 

Mercredi 26/01/2011 – CIREBON

Dernière journée de la mise à niveau socioculturelle. Introduction avant le centre de l’île. Les erreurs de casting ne seront plus tolérées. La tension monte d’un ou deux crans.

 

Jeudi 27/01/2011 – DJOJAKARTA

Au départ cinq heures sur rail, à l’arrivée plus de six au compteur. Juste le temps d’une visite musclée réussie et d’une demie conclusion guidée dans un Krakon (en fait le Taman Sari) au style balinéen affirmé forcément admirable.

 

Vendredi 28/01/2011 – DJOJAKARTA / BOROBUDUR

Journée découpée en trois. Entrée par le vieux Fort néerlandais. Intéressant. Surtout en cas d’orage. Direction Borobudur et son monumental Temple Bouddhique. Forcément beau puisque pyramidal. Mais plus encore par le résultat de la vision cosmique représentée. Le genre d’endroit nécessitant un nombre de visites à déterminer. En tout cas, mystique et indispensable. Retour sur Djojakarta vers le Purawisita et son interprétation du Ramayana. Spectacle un brin moins transcendant qu’un ballet balinéen mais qui restera un magnifique conte parfois gracieux et souvent lyrique. Peux t’on s’avancer et dire que cette journée n’aura pas d’égale avant longtemps ?

 

Samedi 29/01/2011 – DJOJAKARTA / PARANBANAN

Seconde étape de l’architectute bouddhique du premier millénaire. Difficile d’échelonner Paranbanan par rapport à Borobudur. Heureux d’avoir étaler les deux visites car chacune méritait sa journée. Beaucoup de similitudes. Les mêmes causes et les mêmes effets. Sacré dichotomie en fermeture. Grand écart entre une Indonésie traditionnelle (traditionaliste ?) et celui d’un Bar offrant des reprises vaguement Reggae. Jimmy Cliff avait posé la question et John Lyddon avait répondu, il me semble …

 

Dimanche 30/01/2011 – DJOJAKARTA

Conséquence d’une soirée tardive et d’un DJ set ipodé/alcoolisé/improvisé, la journée ne commence que tardivement. Pour s’apercevoir que le Kraton du Jeudi n’était que le Taman Sari ( Château d’Eau) et que ce premier ferme ses portes à 13H00. Evidemment, sur de telles bases et ne comptant que sur un destin déambulatoire, il ne fallait rien attendre d’une journée labelisée Dimanche tranquille.

Lundi 31/01/2011 – DJOJAKARTA

Le Krakon enfin. Le seul, le vrai. Son festival d’orchestres de Gamelan. Son espace de tranquillité. Un lieu qui appelle à se poser, à naviguer au rythme d’une musique docilement hypnotique. Difficile de rebondir après une telle ambiance. A priori, le chapitre Djoja est clos.

 

Mardi 01/02/2011 – JAKARTA

Le chapitre Jakarta s’ouvre dans le wagon surclimatisé d’un express logiquement nonchalant. Se poursuit dans le tumulte d’une circulation chaotique et se pause/pose devant le bouquet d’une quinzaine de chaînes TV.

 

Mercredi 02/02/2011 – JAKARTA

Ou la capacité à reproduire les mêmes schémas d’erreurs et d’errances d’une mégalopole à l’autre. Entre entêtement, irrationalité et mauvaise appréciation des distances et directions. Attention, pas inintéressant pour autant. Mais tellement peu conforme à l’objectif fixé. Au moins, une topographie défrichée.

 

Jeudi 03/02/2011 – JAKARTA

Dernière journée. Forcément mélancolique. Quelque part entre la Cathédrale et la Mesjid Istiqlal, principale mosquée de la capitale. Un atterrissage dans la contemporain avant le décollage du lendemain.